[DOSSIER] COMPRENDRE L’ARTHROSE 🤔 – Part.4

Convaincu que l’information doit être accessible au plus grand nombre, nous vous proposons ici le quatrième et dernier article d’un dossier de vulgarisation sur la gonarthrose médiale et ses traitements.

Sujet : Le traitement de l’arthrose

Le genou est douleureux et raide, la radiographie a été faite, le verdict de votre médecin est clair, vous avez de l’arthrose. Maintenant, que fait-on ?

La question va essentiellement dépendre de l’avancée de votre pathologie, mais aussi de divers facteurs personnels (âge, quotidien, cause de l’arthrose, etc).

Usuellement, on va d’abord s’adresser aux symptômes, notamment la douleur et l’inflammation, à l’aide de médicaments bien connus (paracétamol, ibuprofène, etc). Ceux-ci permettent de calmer la situation, et surtout de temporiser. Mais pourquoi temporiser ? Nous avons appris ensemble que l’arthrose est dégénérative, c’est à dire qu’elle ne va que s’aggraver au fil du temps. La solution est simple : la médecine actuelle ne sait pas soigner l’arthrose (le rhume non plus d’ailleurs). Cela ne signifie pas pour autant que le médecin est impuissant : il a dans sa manche trois approches principales pour vous aider à gérer le problème.

Première approche : la pharmaceutique. 

A l’aide de mĂ©dicaments, sous forme de comprimĂ©s, ou d’injections intra-articulaires, le mĂ©decin pourra vous accompagner dans la gestion des effets de l’arthrose tant qu’elle ne devient pas plus « forte Â» que ces traitements.

Deuxième approche : la dĂ©charge mĂ©canique. 

Que ce soit Ă  l’aide d’orthèses (semelles, bĂ©quilles, genouillères) ou Ă  l’aide de diffĂ©rentes chirurgies (ostĂ©otomies, distraction), l’objectif est toujours le mĂŞme : soulager les contraintes en modifiant la forme de l’articulation pour que « Ă§a appuie ailleurs que lĂ  oĂą ça fait le plus mal ». Cette approche est la meilleure solution Ă  ce jour pour traiter l’arthrose puisqu’elle renverse complètement le cercle vicieux : moins de contraintes, l’inflammation se dissipe, le cartilage essaie de se renforcer, il est moins Ă  mĂŞme de s’abimer, l’environnement est plus sain, etc. Cependant, le cartilage a une capacitĂ© de rĂ©paration très limitĂ©e et bien souvent, il a Ă©tĂ© trop abimĂ© pour se rĂ©parer « comme neuf Â».

Troisième (et dernière) approche : le remplacement articulaire, ou bien-nommĂ©e « prothèse Â». 

Que le chirurgien choisisse de remplacer une partie ou tout le genou, le principe est simple : on découpe ce qui ne fonctionne plus et on le remplace par une articulation de substitution. Elles sont généralement constituées de titane (car c’est un des rares matériaux que le corps tolère très bien) et reprennent la forme de l’articulation originale. Le principe est simple mais l’éxecution extrêmement complexe, d’ailleurs, les meilleurs chirurgiens se spécialisent dans un très petit nombre de chirurgies car il faut énormément de pratique et de répétition pour maitriser ce geste opératoire.

Et c’est tout ? 

Si il s’agit de la dernière approche, c’est parce qu’après la prothèse, il n’y a plus vraiment de solutions. Le genou malade a été enlevé, et la prothèse a une durée de vie limitée dans le temps, et on ne peut remplacer sa première prothèse qu’une seule fois (deux, de façon exceptionnelle). Même si l’industrie aujourd’hui se concentre à améliorer les performances des prothèses dans la durée, nous pensons qu’une meilleure opportunité existe, et que les patients doivent en bénéficier que l’arthrose ne soit trop avancée pour repousser l’horizon de la prothèse, voir ne pas en avoir besoin du tout. Nous aurons le plaisir de vous présenter nos idées et nos solutions dans les articles à venir.

Nous espĂ©rons qu’avec ce dossier, l’arthrose du genou et sa prise en charge n’aura plus de secrets pour vous. La transmission du savoir fait partie de nos valeurs profondes et cela aura Ă©tĂ© un plaisir de partager tout cela avec nos abonnĂ©s. 

Merci pour votre lecture, et n’hésitez pas à nous dire ce que vous avez penser de ce dossier et nous suivre pour plus d’actualités sur notre parcours ainsi que du contenu vulgarisé et expert !